Comment devenir écrivain : conseils


Comment se faire publier ?
Le manuscrit est sorti du tiroir, et ne veut plus y rester. Grandes maisons d'édition, prix et concours, revues littéraires, publication à compte d'auteur ; quelles sont les solutions pour être publié ?


Rédiger un roman : le pouvoir des mots… 
Comment communiquer ses émotions à travers son roman ? Écrire un roman est une forme de communication. Écrire est valorisant et permets un échange d’émotions et d’idées entre le lecteur et l’écrivain. Écrire c’est communiquer. Des études confirment que… lors d’un échange entre deux personnes, 55% du message envoyé sera du domaine du non verbal. Aussi, 38% du message dépendra du ton donné à l’échange… Les mots réellement utilisés auront un impact de seulement 7% sur le message… En tant qu’écrivain, vous n’avez que les mots… Comment communiquer ses émotions à travers son roman ? En tant qu’écrivain, vous n’avez que les mots pour communiquer. Je sais, ce 7% peut vous sembler très peu. Alors, voici mes astuces pour réussir à transmettre votre pensée à vos lecteurs.

- 1 - Vous devrez apprendre à choisir judicieusement vos mots. Utilisez un dictionnaire pour en connaître parfaitement la signification. Il est important de dire les choses de la bonne manière.
- 2 - Communiquez clairement votre pensée. Relisez ce que vous avez écrit seulement plusieurs jours plus tard. Si votre message vous semble incohérent, recommencez.
- 3 - De grandes différences peuvent apparaitre au niveau des mots utilisés par des gens de culture différente. Portez une attention particulière à leur impact sur les lecteurs que vous visez.
- 4 - Vous avez la chance de vous relire avant d’envoyer votre texte à votre éditeur. C’est très différent d’une conversation ou chaque mot échappé trop tôt peu causé la catastrophe…
- 5 - Pensez à décrire clairement les actions posées par vos personnages ainsi que les émotions ressenties par chacun d’eux à ce moment de l’histoire. Vous n’avez que les mots pour communiquer. Soyez le plus précis possible.
- 6 - Les mots ont un pouvoir insoupçonné. Ils peuvent influencer le moral d’une personne, augmenter sa confiance en lui ou détruire son plus grand rêve. Les mots ont le pouvoir de vie et de mort. Ils sont responsables des plus grandes catastrophes humaines comme des plus belles réussites.
- 7 - Un simple mot d’encouragement et l’autre redevient souriant. Un simple mot destructeur et l’autre se sent abattu. Exprimez votre romance clairement, écrivez votre histoire simplement, choisissez vos mots précisément. Bon succès !


Concours et revues littéraires 
Avant d'envoyer son manuscrit à un éditeur, il est préférable de s'exercer : il existe plus de 150 concours de nouvelles, et presque autant de concours de poésie. Les revues littéraires permettrent aussi de rencontrer de interlocuteurs avertis. Beaucoup de concours sont thématiques, et certains décernent des prix. Bien entendu, les récompenses ne sont pas très importantes : ce qui importe, c'est de vous faire connaître, d'être lu par d'autres personnes que celles de votre entourage, et par des habitués de ce domaine. Cela peut permettre de se situer un peu mieux dans le monde foisonnant de la littérature.

Des concours pour tous :La Ratp organise tous les ans pendant l'été un concours de poésie : les 10 poèmes gagnants sont affichés dans tout le réseau de transport pendant 2 à 3 mois. Le grand gagnant remporte un weekend culturel pour deux. Pendant l'été, chacun peut participer au concours de nouvelles d'Arte, et remporter des cadeaux : DVDs, places de théâtres,... En février et en mars, le CROUS organise également un concours de nouvelles ouvert à tous. Le premier prix s'élève à 1 600 euros.

Ecrivains en herbe : Parmi les nombreux concours qui existent à travers toute la France, certains s'adressent plus particulièrement aux jeunes. Phosphore, magazine dédié aux 15-25 ans, organise tous les ans en période hivernale un grand concours de nouvelles. Les prix : cadeaux et lots de livres. L'association Poésie en Liberté cible les lycéens et les étudiants. On peut proposer ses textes de janvier à mars de chaque année. Les gagnants se voient attribuer l'édition de leur recueil et un prix symbolique. Un autre concours pour les lycéens passionnés d'écriture : le concours Tu connais la nouvelle, organisé par le Conseil Général du Loiret. Pour les romanciers de 15 à 25 ans, l'Association Prix du Jeune Ecrivain décerne deux prix annuels : voyage culturel, lots de livres et promesse d'édition sont à la clef.

Les revues en ligne : Beaucoup de revues littéraires en ligne annoncent qu'elles organisent des concours de nouvelles et de poésie. En réalité, pour certaines il ne s'agit pas vraiment de concours, mais plutôt une proposition de publier les textes dans la revue en ligne, gérée en général par une association de passionnés. Certaines revues sont ouvertes à tous, d'autres sont beaucoup plus sélectives. La revue Hauteurs fait appel aux talents pour son site L'Etre. L'association LireEcrire propose à ceux qui écrivent de publier extraits de roman, nouvelles et poésie en ligne, afin qu'ils puissent se faire connaître. Ce site est ouvert à tous. Plus pointue, la revue Ecrits...vains lira vos propositions pour peut-être les publier.

Quand les revues organisent des concours : D'autres revues tiennent leur promesse de concours. Avec Hauteurs, la plus belle nouvelle sera publiée dans la revue et son auteur recevra quelques cadeaux. Délirium organise un concours de nouvelles et de poèmes dont le premier prix s'élève à 1000 euros, et si vous gagnez le concours permanent du Matricule des Anges, vous pourrez être édité.

 Des concours tout simplement : Le gagnant du Prix Calipso sera récompensé par une publication et par une soirée lecture. L'association Théâtre au Pluriel avec le concours Nouvelles au pluriel décerne un premier prix de 200 euros environ, ainsi que la possibilité de publier. Le concours Horizons Noirs récompense la meilleure nouvelle noire et policière d'une publication et de 200 euros. Le Prix Pégase, organisé par la ville de Maisons-Laffitte, s'élève à 1600 euros pour la nouvelle qui remportera le premier prix. L'association Le Loir Littéraire propose un concours avec possibilité de publication, mais l'auteur devra alors renoncer à ses droits d'auteur. L'atelier imaginaire organise le concours du Prix Prométhée, qui récompense un recueil inédit de nouvelles, et le Prix Max PolFouchet, qui récompense un recueil de poèmes.

Et bien d'autres : Il existe de nombreux autres concours dans toute la France. Dans tous les cas, il est conseillé de bien lire le réglement. Les concours qui décernent des prix demandent une participation financière. C'est une pratique habituelle : dans ce domaine les budgets ne sont pas garantis.


Publier à compte d'auteur 
Rien de déshonorant à publier à compte d'auteur. Mais attention, beaucoup de sociétés de publication profitent de cette situation.

Lorsqu'un auteur a essuyé plusieurs refus, il peut vouloir publier à compte d'auteur. Cependant, les éditions à compte d'auteur ne sont pas vraiment des maisons d'éditions, mais plutôt des sociétés de service. C'est l'auteur qui paie pour sa propre publication, et les tarifs sont élevés. Les éditions qui publient à compte d'auteur proposent des services en plus de l'impression des ouvrages : correction des manuscrits, diffusion et distribution. Mais attention, on frôle souvent la publicité mensongère. De plus, il n'y a pas de contrat type : il faut lire très attentivement chaque contrat. Certains obligent l'auteur à acheter lui-même un quantité non-négligeable de ses propres ouvrages, d'autres impliquent de céder les droits d'auteurs. Chez d'autres encore, l'auteur ne touche un pourcentage des ventes qu'à partir d'un seuil de nombre de vendus. Attention, dans ce domaine, il y a beaucoup d'abus. Pour des conseils et des renseignements, il est possible de contacter les associations qui défendent les droits des auteurs, comme la SGDL (Société des Gens de Lettres), ou l'Association des Auteurs Auto-édités. La meilleure attitude quand on veut publier à compte d'auteur reste de ne pas se laisser prendre par les sentiments : lisez les contrats, comparez-les, faites des devis et comparez-les également. Réfléchissez à la quantité d'ouvrages dont vous avez besoin, et n'hésitez pas à faire des demandes spécifiques aux éditeurs. Vous êtes leur client. Et surtout, n'oubliez pas de protéger officiellement vos droits d'auteur avant d'effectuer ces démarches.

L'auto-édition : Beaucoup d'auteurs sont adeptes de "faites-le vous-même". En effet, pourquoi ne pas faire appel directement à un imprimeur sans passer par un éditeur ? C'est ce qu'on appelle l'auto-édition. Et plus radical encore, si vous voulez seulement une vingtaine d'ouvrages pour votre famille et votre entourage, et que vous disposez d'un ordinateur et d'une imprimante, lancez-vous ! Il ne vous restera plus qu'à aller voir un relieur, que vous trouverez dans toutes les petites boutiques de photocopies.

Statut fiscal : On n'y pense jamais lorsqu'on publie à compte d'auteur ou lorsqu'on s'auto-édite. Si l'auteur vend ses ouvrages, ce ne sont pas des droits d'auteur qu'il touche, mais des revenus. Ce qui implique un autre statut fiscal, incluant taxes et autres surprises.


Conseils pratiques pour se faire publier 
Comment protéger ses droits ? Comment présenter un manuscrit ? Ces démarches ne s'improvisent pas, mieux vaut ne pas oublier les points essentiels. De votre plume à la vente, ne ratez pas les étapes.

Protéger ses droits d'auteur : Les droits que vous avez sur votre oeuvre écrite ne sont pas automatiques. Il y a quelques petites démarches à faire afin que ces droits soient officiels. Vous pouvez déposer votre manuscrit chez un notaire, ou bien vous adresser à la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques), ou encore à la SGDL (Société des Gens de Lettres). Enfin, une dernière solution consiste à s'envoyer par la poste le manuscrit, et ne pas ouvrir le colis. Le cachet de la poste constituera une preuve.

Envoyer un manuscrit à une maison d'édition : Il est essentiel d'envoyer votre manuscrit par courrier, et non par courrier électronique. Renseignez-vous sur les maisons d'édition, sur leurs caractéristiques et sur les éditeurs eux-mêmes. Il est toujours mieux de s'adresser à une personne en particulier plutôt qu'à une maison d'édition en général. Pour accompagner le manuscrit, une lettre de présentation s'impose. Présentez-vous clairement, simplement, puis présentez votre ouvrage sans le sur-vendre.

Le manuscrit : N'envoyez pas de "manuscrit" (au sens littéral du terme), il ne sera pas lu. Ce qu'il faut en réalité, c'est un "tapuscrit". Faites-vous relire par plusieurs personnes pour éviter toute faute d'orthographe ou de grammaire. Imprimez des pages de 25 lignes maximum, ceci sur le recto seulement. Utilisez une typographie courante, les effets de style typographiques pourraient jouer en votre défaveur. Reliez votre "tapuscrit" de manière à ce qu'on puisse le lire aisément : une reliure spirale, par exemple, permet de le lire posé sur une table sans qu'il se referme. N'envoyez pas des extraits, envoyez tout. Bien sûr, si c'est une oeuvre en 7 volumes, n'envoyez que le premier.

Une fois posté : La réponse n'arrivera pas tout de suite ! Les maisons d'éditions reçoivent une trop grande quantité de manuscrits. Les réponses sont en général faites par courrier deux mois ou plus après l'envoi. Les lettres de refus ne sont pas toujours personnalisées. Si la réponse est négative, il ne faut pas se décourager, tentez votre chance chez d'autres éditeurs.


Se faire publier : quelle maison d'édition choisir ?
Des plus anciennes et prestigieuses maisons d'édition aux plus petites et plus récentes, chacune a une ligne éditoriale particulière. Pour envoyer un manuscrit, il faut cibler.

  Sur le nombre grandissant de manuscrits que reçoivent les maisons d'édition, moins d'1% est retenu pour une éventuelle publication.Les éditeurs doivent faire des choix. Certaines maisons, les petites mais aussi quelques grandes, travaillent encore "à l'ancienne" : les éditeurs prennent le temps de lire les manuscrits, un à un. D'autres cependant, font appel à un comité de lecture, une équipe chargée à plein temps de faire le tri. Les premiers romans sont en général peu rentables : tirés à 3000 exemplaires, ils dépassent rarement les 500 exemplaires vendus. Lorsque un éditeur publie un écrivain encore inconnu, c'est un pari qu'il prend. Pour la rémunération de leurs nouveaux auteurs, rares sont les maisons qui proposent un chèque d'avance. Une fois le livre publié, l'auteur touchera 10 à 15% des ventes. Chaque maison d'édition aime à suivre une orientation qui lui est propre. Avant d'envoyer un manuscrit, il faut se renseigner, et surtout, lire les auteurs. Il faut savoir aussi que les maisons mères cachent souvent de plus petits éditeurs. Plus l'envoi est ciblé, plus un manuscrit aura de chance d'être apprécié à sa juste valeur.

Les plus anciennes : Certaines grandes maisons d'édition ont plus de cent ans d'âge. Mais leur prestige ne les empêche pas de découvrir de jeunes auteurs et de publier leur premier roman. Chez Gallimard, sur 30 romans publiés à la rentrée, on peut compter 6 premiers romans, ce qui est une bonne moyenne. Flammarion précise que ne sont acceptées ni nouvelles, ni poésies, ni autobiographies : sont conseillées les fictions de plus de 100 pages. A la rentrée 2005, cette maison publie le premier roman de Paul Jimenes, qui a 23 ans. Fayard est plus classique et mise sur des noms connus. Leurs auteurs phares : Georges Simenon, Thomas Mann ou encore Régine Deforge. Grasset, qui publie 140 livres par an, romans et essais confondus, a fait sa gloire avec les écrivains Proust, Cendrars, Cocteau ou encore Jean Giono. Aujourd'hui, on peut citer Umberto Eco ou Virginie Despentes. Albin Michel, centenaire, est l'éditeur d'Amélie Nothomb, d'Eliette Abécassis, mais aussi de Bernard Werber. Cet éditeur reçoit plus de 500 manuscrits par mois, dont moins de 5 sont retenus.

  Plus petites, mais pas moins exigeantes : Les éditions Actes Sud se sont spécialisées dans les découvertes en littérature étrangère. L'Harmattan, carrefour des cultures, se définit comme étant pluriethnique. La Martinière et le Seuil ont fusionné : spécialisés dans la bande-dessinée et les beaux livres, ils publient également des romans, dont ceux de Lydie Salvayre ou Henning Mankell. L'Arche s'intéresse plus particulièrement aux sciences humaines : philosophie, esthétique, mais publie aussi du théâtre contemporain. Samuel Beckett, Alain Robbe-Grillet, et beaucoup d'auteurs du Nouveau Roman ont donnés aux Editions De Minuit leur ligne éditoriale. P.O.L., filiale de Gallimard, se caractérise par le choix d'écritures expérimentales et conceptuelles. Les éditions du Cherche-Midi publient romans et poésie. Enfin, Le Dilettante s'attache à découvrir de jeunes auteurs : Anna Gavalda ou encore Vincent Ravalec ont fait leurs premiers pas chez cet éditeur.

Chez qui ont-ils publié leur premier roman ? Maintenant appréciés par des milliers de lecteurs, ces auteurs ont aussi connu les joies des débutants. Entre écrivain et maison d'édition, c'est un peu comme une histoire d'amour : beaucoup sont restés fidèles, d'autres ont eu un parcours plus mouvementé. Michel Houellebecq publie son premier recueil de poèmes chez La Différence, et c'est l'éditeur Maurice Nadeau qui a cru en lui pour son premier roman. Amelie Nothomb fait ses premiers pas chez Albin Michel, avec Hygiène de l'assassin. Gallimard a eu confiance en Alexandre Jardin, et publie Bille en tête. La maison parie aussi sur François Weyergans et son premier roman Le pitre, et sur Nina Bouraoui. Le premier roman de Marc Lévy est publié chez Robert Laffont, Anna Gavalda, publie son premier recueil de nouvelles chez Le Dilettante, quand à Jean-Philippe Toussaint, il est resté fidèle depuis ses débuts aux Editions de Minuit. C'est le succès pour eux maintenant, mais leurs débuts furent discrets : Eliette Abécassis publie son premier roman aux éditions Ramsay, Philippe Claudel aux éditions Balland. Pour ses premiers écrits, Amen, Yasmina Khadra publie à compte d'auteur.

Faire un roman à la manière des meilleurs écrivains. 
Qu’est-ce qui fait les bons écrivains ? Quelles sont les caractéristiques des meilleurs écrivains ? Qu’est-ce qui fait en sorte qu’un écrivain est officiellement déclaré un bon écrivain ? Comment et pourquoi deviennent-ils célèbres ? Ce qui fait le succès d’un écrivain est, en partie, sa personnalité. Bien entendu, ce n’est qu’une petite partie de l’équation vers le succès, mais elle est pourtant bien importante. Pour maîtriser l’art de faire un roman comme les pros, apprenez à écrire en puisant à travers vos propres émotions. La vie nous enseigne le plus beau des romans. Soyez attentif à vos propres émotions et sachez comment les transposer en mots. N’ayez pas peur de laisser paraitre la vulnérabilité des personnages. Un bon écrivain est un être sensible. Pour comprendre comment faire un roman qui deviendra numéro un, devenez un écrivain à l’âme pure. Les auteurs qui ont du succès sont des personnes authentiques, qui transpirent de vérité. Ils n’ont pas peur de montrer leur vulnérabilité. Si vous désirez pimenter vos écrits et augmenter vos chances d’être publié, restez vous-même.

 Et maintenant, en 5 astuces, voici comment faire un roman comme les pros.

 - 1 - Les meilleurs écrivains brisent les normes établies. Oui, il est important de connaitre quelques règles dans l’art d’écrire, mais les grands auteurs savent quand et comment briser la norme. Il est important de laisser votre voix intérieure s’exprimer. Votre propre personnalité doit transparaitre à travers vos personnages.
 - 2 - Les grands écrivains s’expriment, peu importe les conséquences. Ils écrivent ce qu’ils ont envie de partager, même au risque d’être rejeté de leur éditeur habituel. Et, le plus important, ils savent reconnaitre le moment pour s’arrêter. Ils ont développé cette capacité de voir un chapitre trop long ou trop court.
- 3 - Les grands écrivains pensent que leurs romans révolutionneront le monde de la littérature. Ces phénomènes du roman ne sont pas uniquement des auteurs. Ils sont les créateurs de Nouveaux Mondes, de nouvelles créatures et de toute une gamme de possibilités. Les grands auteurs savent qu’ils sont uniques dans leur style et ils connaissent leur potentiel. La timidité ne fait pas partie de leur personnalité. Les auteurs à succès n’ont pas peur du risque et ils savent à quel point le risque augmente la qualité d’un roman.
 - 4 - Les meilleurs écrivains laissent paraitre leurs faiblesses. Je ne suis pas nécessairement d’accord sur ce point, mais j’ai souvent remarqué que les grands auteurs n’avaient pas peur de partager leurs secrets, leurs mystères, leurs regrets. Même si je ne suis pas convaincue que ce trait de caractère soit essentiel à un bon auteur, je crois en ceci : les grands écrivains sont des gens authentiques autant dans leurs paroles que dans leurs écrits.
 - 5 - Les meilleurs auteurs n’ont pas peur de la critique. Les maisons d’édition demandent souvent des modifications à l’écrivain, et parfois, ils exigent des changements majeurs. Il peut même arriver qu’un éditeur rejette complètement un manuscrit d’un auteur d’expérience. Les éditeurs reçoivent beaucoup de demandes, parfois plus de dix par jour. Ils doivent prendre des décisions rapidement. Un trait de caractère important d’un bon auteur est de pouvoir vivre avec le rejet et les critiques.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire